Design et numérique – Jean-Louis Fréchin

« Je vais vous faire un aveux, le design ne m’intéresse pas tellement; bien sûre ça m’intéresse, c’est ma vie, mais on est dans une époque un peu compliqué. Et avant de savoir comment on va faire les choses, il y a peut être des questions sur ce que l’on devrais faire, qui me semble toujours un peu plus importante que le comment. »

« pour changer la société, il faut changer les hommes, et pour changer les hommes il faut leur donner envie »

La consommation, certains la fantasme, mais elle est pas là (politique d’offre)

Est-ce qu’un manager, un ingénieur, un cadre sais rêver ?

Le faire en France, c’est pas vraiment ce qui construit les formes d’élites de la nation (pas d’industriel au gouvernement) -> cette culture de la production et du faire elle n’est pas en France

Rapport Galois de 1886 -> attachement des français aux belle choses faites à la main

Lavoisier -> expliquer le monde par la connaissance et pas l’empirisme

-> blablabla idée réplublicaine

 

histoire de l’industrie vite fait

Bauhaus -> « Le meilleur pour le plus grand nombre »

Chez les allemands science et technologie sont à la même place, culture de l’industrie

En France on sépare tout, le corps et l’esprit (Descartes)

Etats-Unis -> Offre artificiellement créé

80’s  l’entreprise deviens marque : « finalement,  quand on achète un produit, c’est pas tant le produit qui est important, mais la famille auquel il appartient, cette famille c’est plus une entreprise, c’est une marque »

Harvard -> Fabless, il n’y a plus de valeur ajouté dans la fabrication

« On a considéré que le monde ouvrier, la force productive et que la beauté d’une execution, que l’intelligence de la main, ou que le faire comme outil de conception ça ne valait rien, et que grosso modo, le design n’était qu’une parure et que son intégration dans les process de production n’apportait aucune différentiation »

ça a fait des ravages

Stratégie de Lisbonne -> Recherche et performance, on ferme les usines !

Ce qui est bon pour General Motors est bon pour l’Amérique, maintenant c’est Google -> Prolétariat caca, on est même plus payé

L’Europe a oublié le faire

Bruge -> Un modèle d’industrie (pas de séparation entre impression, fabrication de caractère)

On va en Californi chercher de l’innovation -> hackathon, fablabs, …

C’est pas en France que l’on a la culture du design.

« Quand on avait des objets pas numérique par exemple, comme une 4 chevaux , elle marchait tellement mal, il fallait la chauffer le matin, changer les bougies de temps en temps, on la bricolait, on l’aimait, on y avait mis un peu de soi. Ça veut dire que la 4 chevaux, c’était aussi un objet adoptable, un objet aimable, un objet réflexive. »

« Pratiquer, je ne vais pas parler d’usage, je vais parler de pratique, je vais faire mon Bernard Stiegler de base, mais je préfère des objets dont on peut créer sa propre pratique, qu’un objet dont on a déterminé l’usage au préalable, c’est-à-dire comme la 4 chevaux, il faut pouvoir y mettre des objets, comme dit PDH un objet on l’adopte, plus que l’on ne se l’approprie (…) en faire une partie de soi même, et c’est ça finalement les bon produits que l’on aime.

Quel est l’Opinel de demain, si on ne fabrique plus rien ?

Les objets ils ont pas vocation a finir dans les musée, il vaut mieux se souvenir de la 4 chevaux -> Ma mère a fait un tonneau avec, parce qu’elle ne tenait pas la route, ça créé des légendes familiales.

La production ça créer des formes de symbolique

Paris n’a plus son bus Renault fait sur mesure.

A l’ENSCI je crois, si les designers sont des apporteurs de solution, ne nous demander pas un pont, demander nous comment traverser la rivière

Il ya une d2finition du design que j’aime bien : « le beau, le juste et le juge est le bien au-delà de la seule nécessité » -> quête de l’homme sur Terre

 

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